New Biological Data on a Gravettian Humerus from the Cussac Cave (Dordogne, France)

Données biologiques inédites sur un humérus gravettien de la grotte de Cussac (Dordogne, France)

¹ ADES, UMR 7268, Anthropologie bioculturelle, Droit, Éthique et Santé, CNRS, EFS, faculté de médecine secteur nord, Aix Marseille Université, 51, bld Pierre-Dramard, F-13344 Marseille cedex 15
² UMR 5199 PACEA, université de Bordeaux, bât. B8, allée Geoffroy-Saint-Hilaire, CS 50023, F-33615 Pessac cedex, France

^* e-mail : sebastien.villotte@u-bordeaux.fr

Received: 4 March 2019
Accepted: 27 May 2019

Abstract

This article reports on a complete left human humerus from the Cussac Cave (Dordogne, France), dating to the Gravettian, or Mid-Upper Palaeolithic. This humerus is characterised by a very marked retroversion, significant intracortical porosity, an unusual morphology and orientation of the medial epicondyle, and a marked depression at the bottom of the olecranon fossa. These morphological features could be related to mechanical stimuli, but this is just an assumption given the absence of control data for many factors (e.g. age-at-death, sex, body mass, degree of asymmetry). Nevertheless, the description of this new discovery contributes significantly to our understanding of the range of variation of known Late Pleistocene skeletal morphology.

Résumé

Cette étude porte un humérus gauche complet issu de la grotte de Cussac (Dordogne, France), daté du Gravettien (ou Paléolithique supérieur moyen). Cet humérus est caractérisé par une rétroversion extrêmement marquée, une importante porosité intracorticale, une morphologie et une orientation particulière de l’épicondyle médial, ainsi que par la présence d’une dépression profonde au fond de la fosse olécranienne. Ces caractéristiques morphologiques pourraient être associées à des contraintes biomécaniques, mais cela reste une hypothèse en l’absence de contrôle pour de nombreux facteurs (par exemple : âge au décès, sexe, masse corporelle, degré d’asymétrie). Cette étude contribue néanmoins de façon significative à l’enrichissement de nos connaissances de l’étendue de la variation morphologique connue pour le Pléistocène récent.